Team

Une équipe pluridisciplinaire mélangeant des acteurs du projet voile, des soignants et des membres de l’association.

Armel Tripon

SKIPPER | PARRAIN DE L’ASSOCIATION LES P’TITS DOUDOUS

Armel TRIPON est actuellement le skipper de l’Ocean Fifty «Les P’tits Doudous» qui laissera prochainement sa place au port à un Imoca «Les P’tits Doudous». Armel navigue fièrement sous les couleurs de l’association mais porte également les valeurs de celle-ci à terre en exerçant un rôle de parrain depuis 2016. 

Qu’est ce qui t’a poussé à faire coureur au large ?
J’étais skipper en croisière, je suis devenu coureur en goutant au solitaire en figaro, sur une première course la route du ponant en 2000 ! C’est marrant parce que j’étais conccurent avec Erwan Leroux qui était dans la même dynamique que moi ! J’ai tout de suite senti que c’était ma place, que jouer avec les éléments, les autres bateaux, devoir tout faire, ça me plaisait énormément. J’ai ressenti un bonheur indescriptible à naviguer comme cela. Ça m’a donné des ailes pour continuer et y croire !

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
Je ne peux isoler un souvenir, j’ai plein de très bons souvenirs au large. Chaque course est unique et les moments en mer sont toujours très forts à vivre. Allez, si je dois en garder un seul, mon arrivée en Mini au Brésil en apprenant que je gagnais la course en pénétrant dans la Baie de Salvador !

Qu’est-ce que tu préfères dans ton rôle de directeur d’un team et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Je suis super content de m’entourer de personnes très compétentes et motivées. C’est la beauté aussi de ce métier, agréger des compétences, les mettre en mouvement, créer un esprit, une motivation et l’envie de bien faire les choses. L’intelligence collective est fascinante. On va réussir à faire un très beau bateau, avec le sens que l’on souhaite donner.

Comment as-tu connu Nolwenn et Les P’tits Doudous ?
J’ai connu Nolwenn et l’association via Moulin Roty, au départ de la transat anglaise à Saint Malo en 2016. C’était assez naturel de soutenir cette asso, juste quelques mois après une grosse opération de mon fils en pédiatrie. J’avais encore les souvenirs marquants de ces nuits angoissantes à l’hôpital. C’est une belle reconnaissance ce bateau aux couleurs d’une asso qui représente des soignants qui donne sans compter. Je trouve leur engagement assez admirable.

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
Ma course préférée est la Route du Rhum, peut être parce que je l’ai faite trois fois et qu’elle m’a marquée à mes débuts de navigations. J’aimerais dire le Vendée Globe, mais je l’ai couru qu’une fois et j’ai une envie dingue d’y retourner !
 

Palmarès

Nolwenn Febvre

PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION  | CO-FONDATRICE DU PROJET ​| SOIGNANTE​​

Nolwenn est fondatrice et présidente de l’association Les P’tits Doudous. En 2016, grâce à Moulin Roty, Nolwenn rencontre Armel. Et depuis, ensemble, ils construisent des projets de voile solidaire. En 2021, elle co-construit ce projet “Une course pour grandir” avec Armel.

Nolwenn est infirmière anesthésiste et travaille maintenant depuis plus de vingt ans au CHU de Rennes. En 2011, elle fonde l’association “Les P’tits Doudous” au CHU de Rennes. Grâce à l’entreprise Moulin Roty, fabricant de jouets, elle commence à offrir des doudous aux enfants hospitalisés. Les P’tits Doudous ont développé une multitude d’actions afin de réduire l’anxiété des enfants opérés et rendre le parcours opératoire plus ludique.Toutes les actions sont financées grâce à la revalorisation de déchets des hôpitaux. Ce modèle vertueux est répliqué par les 130 antennes locales. Pour ces actions, Nolwenn est nommée Chevalier de l’ordre national du mérite en 2020 et Bretonne de l’année en 2022. 

Qu’est ce qui t’a poussé à faire infirmière anesthésiste ?
Après quelques années en réanimation neuro chirurgicale à l’hôpital Necker, j’ai souhaité approfondir mes connaissances et travailler avec les enfants au bloc opératoire. Je travaillais en réanimation avec des anesthésistes, ce sont eux qui m’ont poussé à faire cette spécialisation.

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
Voir le bateau des P’tits Doudous arriver au Diamant en Martinique et avoir réussi ce challenge de voir un bateau aux couleurs de l’association faire une course transatlantique.
 
Qu’est-ce que tu préfères dans ton rôle de manager d’un team et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Ce que j’aime c’est travailler avec les équipes et les voir s’approprier nos projets ensemble ! Ce que j’aime moins c’est mes défauts : de mal expliquer, d’avoir le sentiment que tout le monde a déjà compris, vouloir aller trop vite, mais j’y travaille 😉 
 
Comment as-tu connu Armel ?
Moulin Roty m’a demandé de venir à St Malo en 2016, je ne savais même pas pourquoi … Armel était avec Amandine de Moulin Roty au pied des remparts sur son Class 40. L’après-midi, nous collions le logo de l’association sur sa voile ! 
 
Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
Toutes les courses possibles ! 

Marion pennaneac'h

Directrice des opérations

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?

La voile a toujours fait partie de ma vie, en loisirs puis en compétition. Donc après mes études de communication c’est tout naturellement que j’ai cherché à travailler dans le nautisme puis la course au large.

 

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?

En travaillant, je dirais que c’est le départ de la Route du Rhum 2014… C’était mon premier départ de grande course ! Un mélange de stress et d’émotions. 

Mais sinon, je crois qu’un des moments les plus marquants, c’est le chavirage de Thierry Dubois sur le Vendée Globe 2016. J’avais une dizaine d’année à l’époque et j’étais passionnée par ces récits de course. J’ai toujours la revue de presse que j’avais fait à l’époque.

 

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?

Travailler pour un projet qui a du sens. Ce que j’aime le moins, c’est peut-être cette course frénétique à l’argent que ce milieu amène. Cette « course » à l’innovation enlève un peu ses valeurs d’aventures et de solidarité que l’on pouvait retrouver dans les courses d’avant.

 

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?

J’ai connu Armel d’abord en 2014, par le biais de mon frère qui travaille aussi dans ce milieu. Puis, en restant aux côtés d’Armel, j’ai naturellement connu Nolwenn et les P’tits Doudous. Ma première rencontre avec Nolwenn c’était sur la préparation du Vendée Globe 2020.

 

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?

La Transat Jacques Vabre… J’aime le côté plus intimiste de cette course. 

 

anatole modaï

GRÉEUR

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ? 
Comme beaucoup de personne dans l’équipe, c’est la passion qui m’a poussé à faire ce métier. 

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ? 
Un lever de soleil. 

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Ce que je préfère c’est quand le bateau navigue et ce que j’aime le moins c’est la période où le bateau est en chantier. 

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
J’ai connu Armel quand j’ai commencé à travailler avec lui sur l’Occitane puis j’ai continué l’aventure à ses côtés avec Les P’tits Doudous. 

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?

Le tour du Finistère à la voile qui est une manière parfaite d’allier les vacances et la course. Le rendez vous professionnel que je ne voudrais pas rater, c’est la première navigation d’un nouveau bateau.
 

pauline gerardin

RESPONSABLE IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?

J’ai alterné des métiers dans l’environnement et des formations purement dans la voile. Je rêvais de pouvoir allier les deux et je n’ai donc pas hésité une minute lorsqu’on m’a proposé de rejoindre l’équipe en tant que chargée de l’impact !

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?

Etonnement une des courses qui m’a le plus marquée est le Vendée Globe… pendant le Covid. Cette course a été une source d’évasion fabuleuse.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?

Ce que je préfère c’est trier les déchets à plusieurs et ce que j’aime le moins c’est trier les déchets seule. Plus sérieusement, ce que je préfère est de voir que toute l’équipe (toute les équipes du “bureau” et tous les opérateurs) se sentent très concernés par l’impact environnemental du projet et sont prêts à déployer beaucoup d’énergie pour faire mieux. Contrairement à l’innovation technique, pas besoin de “cacher” ses découvertes. Dans le domaine de l’environnement, au contraire, chaque découverte de nouvelles pratiques est une bonne chose, on peut la partager largement et cela créé un réel engouement.  

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Depuis que je m’intéresse à la voile, j’ai entendu parlé d’Armel et par un (vertueux) ricochet, j’ai découvert l’association Les P’tits Doudous.

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
La Jacques Vabre !

françois rouvrais

INGÉNIEUR BUREAU D’ÉTUDES

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
La pratique du surf, kitesurf et de la voile m’a amené dans le milieu de l’architecture navale. Toutefois, c’est lors d’une transatlantique entre Saint-Martin et Lisbonne que j’ai découvert d’autres aspects de la course au large au travers de podcasts. De là est née mon envie de rejoindre une team pour participer à des projets dans ce milieu passionnant et innovant où la performance prime.
 
Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
L’étape 8 de la Volvo Ocean Race 2012, quand le VOR70 de Frank Cammas arrive en tête à Lorient. 
 
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Ce que je préfère c’est l’incroyable diversité de sujets que l’on doit étudier pour arriver à un ensemble cohérent pour que le bateau soit performant. Ce que j’aime moins c’est que le temps presse.
 
Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Armel, associé aux P’tits Doudous, je l’ai connu en 2021 sur la Transat Jacques Vabre. 
 
Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
Je dirai le Vendée Globe même si le départ de la première édition de l’Arkea Ultim Challenge a été impressionnant tant l’engagement est élevé.

malric leborgne

RESPONSABLE COMPOSITE

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
Je suis tombé dedans quand j’étais petit. La mer, les bateaux, c’était une évidence dès mes 7 ans.

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
Le sauvetage de Philippe Poupon par Loïc Perron, lorsqu’il a 
manœuvré seul pour aider à redresser le voilier Fleury Michon couché sur son flanc. Un grand moment de solidarité.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ? Indéniablement la créativité au service de la performance. Le moins c’est qu’on ne peut pas pousser assez loin parfois.

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Tôt au tard, on croise Armel et son aventure est captivante.

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
J’aime beaucoup de courses mais le coté Techno de la Coupe de L’America me transporte dans l’avenir de la voile et j’adore ce coté No Limit.

simon chevallier

TECHNICIEN COMPOSITE

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
J’étais animé par l’idée de participer à l’élaboration d’une machine de course.

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
Quand j’étais au large de Belle-Île en ORMA 60 en tête de mât a plus de 20 nœuds.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Ce qui me plaît, c’est d’avoir toujours à apprendre de nouvelles techniques et ce qui m’ennuie le plus c’est la répétition.

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Si mes souvenirs sont bons, j’ai rencontré Armel lors de la transformation multi 50 Actual en Réauté. J’ai rencontré Les P’tits Doudous cette année, en recommençant à travailler avec Armel. 

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
La coupe de l’America et le Vendée globe.

vincent barnaud

RESPONSABLE TECHNIQUE

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
Naviguer sur des bateaux rapides. L’esprit de compétition et relever des défis. L’adrénaline que tout cela procure. Travailler et partager avec des gens passionnés.

Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
La Transat Jaques Vabre en Multi 50 en 2017 avec Armel, du départ jusqu’à l’arrivée. Je l’ai vécu comme un vrai rêve de gosse !

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Je préfère naviguer – j’aime moins passer trop de temps derrière un ordinateur ou en chantier.

Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
On s’était croisé sur des courses sans se connaitre. Il m’a contacté pour m’occuper du multi 50 Reauté chocolat en 2017 car je connaissais déjà le bateau quand il s’appelait Actual.

Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
Difficile de choisir, j’aime toutes les courses ! Elles sont des rendez-vous importants pour moi et dans un monde parfait, je les ferais toutes !

louise duval

INGÉNIEUR MÉCANIQUE

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
Je suis passionnée de technique et je fais de la voile depuis que je suis petite. J’ai eu envie de connaître la mécanique et les efforts liés aux bateaux pour pouvoir les faire avancer plus vite et participer à leur conception. 
Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
Un de mes plus beaux souvenirs de course au large était l’année dernière sur la Mini Fastnet, découvrir le Fastnet au lever du jour et les cailloux dans lesquels on avait essayé de tricoter toute la nuit à contre courant. Une belle récompense ! 
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Ce que j’aime dans mon métier c’est qu’il n’y a pas de routine, on apprend toujours, chaque jour à ses nouveaux petits challenges à relever, c’est passionnant. 
Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Je suis le parcours d’Armel depuis assez longtemps depuis le multi50 et j’ai beaucoup suivi son Vendée Globe sur l’Occitane. C’était un bateau dont le design et les performances m’intéressaient beaucoup ! J’ai connu l’association Les P’tits Doudous en suivant les aventures d’Armel et plus récemment en intégrant l’équipe ! 
Ta course à la voile préférée, ce rendez-vous professionnel que tu ne veux pas louper ?
Ma course à la voile préférée c’est le Vendée Globe, ça m’impressionne toujours cette capacité des skippers à faire un tour du monde en solitaire, à trouver des ressources pour surmonter toutes les épreuves qui les attendent sur un temps long.

loïc dorez

INGÉNIEUR BUREAU D’ÉTUDES

Qu’est ce qui t’a poussé à faire ce métier ?
Le métier de bureau d’étude intégré à une équipe de course au large n’existait pas en 1999. Ayant eu un cursus d’étude avec en partie du sport étude, je trouvais intéressant d’allier navigation et d’associer aspect chantier et aspect conception. La course au large était un bon support pour s’épanouir et du coup j’ai proposé ce concept novateur à Franck Cammas à l’époque. L’idée a fait école d’abord sur les projets assez gros en multicoque. Puis les projets IMOCA se sont mis petit à petit à adopter ce concept de bureau d’études intégrés complémentaire aux architectes et aux chantiers par besoin, ces voiliers étant devenus de véritables laboratoires d’innovations.

 
Quel est ton plus beau souvenir de course au large ?
En course pure la régate « Ensenada Race » qui ralie San Diego à la frontière du Mexique. Nous avions fait un formidable coude à coude et loofing match au large entre l’ex-Groupama 2 60’ trimaran et Orion, un MOD 70’. 
 
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier et qu’est-ce que tu aimes le moins ?
Je me plais souvent à me dire que la performance dépend à 50,00 % des individus et 50,00 % du collectifs sur nos projets. Ni plus ni moins dans un sens comme dans l’autre.  Cela permet dans la réussite de rester humble car ce sport mécanique est un vrai sport collectif. Mais également cela a la vertu de souligner les engagements que chacun doit prendre. La réussite ne vient que quand l’effort collectif est associé avec tous les efforts individuels. Et chaque poste à son importance. Il n’y a pas de petites mains. Il y a quelques années j’aurais répondu le plaisir de la voile ou des navires mais aujourd’hui je pense que cet aspect humain rude de la compétition permet de transposer nos métiers en entreprise qui peuvent y voir des sources d’inspirations.
 
Comment as-tu connu Armel et Les P’tits Doudous ?
Armel a pris les moules de coques de Malizia 3, un 60’ IMOCA de dernière génération pour lequel j’ai piloté les études. Il y avait une logique et de la continuité de travailler ensemble pour profiter de l’expérience et de l’énergie mise dans ce navire. J’ai particulièrement apprécié la culture naval multiple d’Armel et son engagement humain quotidien. Il n’hésite pas à s’impliquer sur tous les aspects de son navire et du projet. Il en résulte pour mon périmètre des échanges en terme de technique et de performance pointus, permettant un dialogue plaisant et approfondi.

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